Les entrepôts modernes reposent sur des APIs, des scanners Wi-Fi et des robots qui communiquent via MQTT. Cette connectivité élargit la surface d’exposition aux cyberattaques : un simple terminal compromis peut bloquer les expéditions sortantes.

Les exploitants les plus avancés appliquent désormais aux technologies opérationnelles (OT) les mêmes standards de sécurité que pour l’IT. La segmentation des réseaux isole les robots dans des VLAN dédiés, tandis que des politiques de « zero trust » authentifient chaque appareil sollicitant les données de stock.

Des exercices « purple team » — opposant des hackers éthiques aux systèmes internes — révèlent régulièrement des mots de passe par défaut sur les automates industriels ou des postes de maintenance mal sécurisés. L’authentification multifactorielle s’étend aux postes partagés via des badges RFID, supprimant les mots de passe collés sur les écrans.

Des protocoles de réponse aux incidents précisent qui ferme les quais, qui contacte les transporteurs et comment passer au picking papier en cas de coupure réseau. Certains assureurs appliquent déjà des remises sur les polices cyber pour les sites capables de prouver des cycles de mises à jour réguliers et des sauvegardes cryptées des robots.

En bref, l’hygiène numérique n’est plus un simple coût informatique, c’est une condition essentielle pour garantir la fluidité des expéditions et la confiance des clients.